7 avril – Une belle journée de printemps pour cette sortie au château du Guilguiffin à Landudec- 6 cyclistes pour un parcours de 37 km.
La cotation est entre 🚴🏻‍♂️🚴‍♀️ et 🚴🏻‍♂️🚴‍♀️🚴
Partis de  Pouldergat, nous avons traversé le Goyen au Moulin Vert où l’eau arrive en cascade. Les alentours du domaine du Guilguiffin sont extrêmement paisibles, aussi nous prenons notre pique- nique dans un bel environnement.
Au retour, nous avons testé un joli chemin non goudronné. En revanche, le château ne peut être admiré que de loin et partiellement  – on ne voit pas le rez de chaussée et les deux pavillons en légère saillie. Le style est simple, sobre et dégage une grande harmonie.
Le domaine du Guilguiffin est un site ancien, occupé dès les premiers siècles ; on a trouvé les vestiges de 2 villages. Par la suite, un manoir a été édifié par les seigneurs de Guilguiffin au XIVe siècle. Il a été successivement résidence principale des Guilguiffin, des Tyvarlen et enfin, des Ploeuc. C’est Nicolas Louis de Ploeuc, Conseiller au Parlement de Bretagne, qui fit édifier le château à l’emplacement du manoir. Les plans ont été confiés à l’architecte Nicolas Pochic. La construction dura 10 ans, de 1750 à 1760. Le château a désormais une vocation hôtelière. Sur Wikipedia, on peut découvrir son escalier monumental avec ses rampes en fer forgé.    

28 avril – Nous étions 6 pour parcourir environ 45 km et découvrir le patrimoine de Guengat de la fin du Moyen-âge et du début de la Renaissance. Nous avons d’abord aperçu la tour, vestige du manoir de Saint-Alouarn (XVI-XVIIème), une tour ronde sans toiture, qui compte 50 marches en colimaçon. Les bâtiments latéraux ne sont quasiment plus visibles. L’échauguette en encorbellement a été remontée sur une maison de Quimper.
Les St Alouarn restent dans l’histoire grâce à Louis qui est parti à la conquête des terres australes avec Yves de Kerguelen et qui a pris possession de l’Australie pour le compte du roi Louis XV en 1772.

Nous avons ensuite emprunté la voie verte et vu le moulin de St-Alouarn. Les petites routes nous ont conduits à un point culminant à 143 m, à la limite de Plogonnec. C’est sur cette butte que la famille noble de Guengat a construit son château. Il est mentionné pour la première fois en 1203. Cette butte est encore cernée de vieux murs en petit appareil, dessinant une terrasse de 75 m sur 60 m. La partie la mieux conservée est la courtine occidentale, haute de 4 m et limitée au nord par une tour de 6 m de diamètre. Celle-ci est munie de deux meurtrières adaptées aux armes à feu. Le domaine de Guengat s’étendait sur une cinquantaine d’hectares.  Retour de ce circuit par Le Juch.

Véronique Garcion pour le texte et les photos
France Triffault pour la mise en page

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Sorties vélo très limitées pour ce mois de mars tempétueux ….

« Vélo loisir » du mercredi avec Claudine et Jean-Yves

8 mars – C’est à 5 valeureux cyclistes 🚴 que nous avons repris les sorties vélo du mercredi matin.

Partis sur la voie verte au départ de Keraho, nous avons du descendre de nos montures pour jouer les bûcherons car un arbre obstruait le passage à la sortie du Juch.
Ho hisse ho hisse ….les cyclos !

Claudine Duchenne 

« Vélo loisir » du vendredi

3 mars – PtCroix – Ste Brigitte – 7 participants à la sortie vélo, en direction de Ste Brigitte. Une bonne quarantaine de kilomètres avec vent orienté Nord Est.
Dans un premier temps, nous nous sommes dirigés vers Pont-Croix. 

Arrêt à la Collégiale Notre Dame de Roscudon, pour admirer la finesse des colonnettes de la nef, et pouvoir les comparer, lors d’une prochaine sortie, à celles des Notre-Dame de Languidou (milieu du XIIIe siècle).

Après un déjeuner pris sur les bords du Goyen, et le spectacle d’une battue aux sangliers, nous sommes allés à Kervenennec. 
Nous avons évoqué la villa gallo-romaine découverte au moment du remembrement et des fouilles archéologiques préventives dont elle a fait l’objet. 
Ces fouilles ont révélé que ce site, d’un grand intérêt historique et archéologique, fut occupé entre les premier et quatrième siècles de notre ère. Elle apporte un témoignage unique sur un mode de vie privilégié à la romaine, dans ce bout du monde qu’est la pointe du Raz. La mosaïque des thermes est exposée Quimper, au musée des arts bretons. (Mosaïque en opus sectile).

C’est un pavement à motif géométrique de 3,3 m sur 3,5 m composé de petites dalles de calcaire, de schiste (ardoise) et de brique rouge taillées

Puis visite de la petite chapelle du XVIIe siècle. 

Statuette en terre cuite de 18 cm, découverte dans les ruines de la villa gallo-romaine de Kervenennec.  Représentant sans doute une déesse, elle a été dénommée la Vénus impudique. 

… et également un texte décrivant la villa, extrait de « Cap Sizun » par Serge Duigou et JM Le Boulanger, aux éditions Palantines.

Retour face au vent, qui pourrait promouvoir la sortie au niveau 🚴🏻‍♂️🚴‍♀️🚴‍♀️ !

Véronique Garcion – texte et photos
France Triffault pour la mise en page

3 février – Plozévet, chapelle de la Trinité – Porz Poulhan – 44 km – 4 participants.
Certes, le ciel était gris, mais les conditions idéales : routes sèches et pas de vent. Nous avons pris le chemin des écoliers pour aller à Plozévet par une jolie petite route qui passe au moulin de Tromelin pour ensuite, descendre sur la côte, attirés par une lumière particulière qui éclairait toute la Baie d’Audierne, jusqu’à la pointe de Penmarc’h.
A Pors Poulhan, nous nous sommes attablés devant le phare, pour boire notre café. Retour par le moulin de Kersandy et Lambabu.  Nous avons vu deux chapelles très différentes : la Trinité à Plozevet et St Tugdual à Lambabu.

10 février – Rando dans le Porzay 
45 km – 7 participants. 
Une belle sortie de 45 km et plus, pour ceux qui viennent de Pouldergat ou du Juch…
A l’aller, nous avons fait une brève halte à Trefeuntec. Puis, les participants ont choisi la route de Sainte Anne la Palud et les dunes qui surplombent la mer. Nous avons pris de toutes petites routes à Kerlaoueret, pour arriver à la Chapelle St Sébastien, puis à la pointe de Tal ar Grip. 
Déjeuner face à la mer, avec les nuages qui se reflétaient dans l’eau et les dauphins qui jouaient au loin. Que demander de plus ?  Petite promenade jusqu’à la maison des douaniers. 

Placée sur la crête, cette maison des douaniers date de Vauban et servait de lieu de surveillance et de prévention de la contrebande. Un peu plus au sud,  les grottes marines de Tal ar Grip. Nous avons noté également que nous étions en présence de schiste, qui se décline en ardoises presque noires au pied de la falaise.

       Retour par Plonevez
et le Manoir de Moëllien.

17 février – autour de Mahalon – 38 km – 5 courageux participants ! 
Il fallait du courage pour sortir par ce temps gris. Les paysages n’ont pas le même relief et semblent plus banals.
5 cyclistes ont osé ! 38 km seulement. Ce n’est pas un gros challenge. On attend le soleil pour se dépasser.

24 février – Vallée du Juch entre Locronan et Plogonnec 40 km – 5 participants.
Il fallait beaucoup d’imagination pour penser que le ciel allait s’éclaircir en fin de matinée. Mais ce fut le cas. Cinq cyclistes y ont cru fermement et pu profiter d’une belle sortie ensoleillée. 
40 km disputés face au relief et au vent, mais  hautement récompensés par la beauté des paysages traversés : la vallée du Juch, les hauteurs de Plogonnec, du Croézou et de Locronan. 
Magnifique pause méridienne dans l’écrin de verdure qui entoure la chapelle Saint-Thégonnec.

En résumé, c’était dur pour les vélos et pour les hommes, mais cela en valait la peine !

Véronique Garcion, texte et photos
France Triffault pour la mise en page

Pas facile d’organiser une sortie en ce mois de janvier 2023.
La pluie et le vent nous ont contraint(e)s à un repos forcé…
Il a fallu patienter jusqu’au dernier vendredi, ce 27 janvier,
pour effectuer notre première sortie de l’année ! environ 36km.

Avec 6 participants, nous avons pris la route de Trénaouret, Beuzec-Cap-Sizun, pour nous arrêter au dessus de la plage. 

2ème arrêt, la plage de Pors Péron et son sable totalement remodelé par le vent et les marées. 

3ème arrêt, le chaos granitique de Kerbasquin.

Vue changeante sur la mer, au gré des nuages

Véronique Garcion, texte et photos
France pour la mise en page

2 décembre – La météo nous a gâtés pour ce tour des moulins de Pont Croix, environ 42 km.

Premier arrêt au moulin de Trémaria avec une roue qui a un air de famille avec celle du moulin de Kériolet.
Changement de décor : du fond de la vallée, nous montons au sommet pour découvrir le moulin à vent de Kergroas.
Arrêt devant le mégalithe Saint Hilarion sur la route de Kergroas : très vieux mégalithe (entre 5000 et 3000 ans avant JC), mais pas très impressionnant.
Pique-nique sur les bords du Goyen à marée haute, sous un chaud soleil d’automne !

Puis remontée dans la vallée des moulins en direction de Sanspé. Plusieurs anciennes meules sont visibles : elles ne sont pas monobloc, mais assemblées comme des puzzles de pierres.

L’arc en plein cintre de la chapelle Sainte Espérance – Sanspé- a un décor qui fait penser aux systèmes d’engrenage des moulins.

Avant dernier arrêt,  le moulin à vent de Cosquer, avec son moignon d’aile et sa niche à la statue de la Vierge.

Et dernier cadeau, la plage de Pors Peron, déserte et sauvage.

9 décembre – Thème de la sortie : l’industrie de l’homme de Neandertal.

Froide journée d’automne, mais 9 cyclistes ont découvert les premiers habitants de Guengat.
Passés par Keralec et Kergouinec pour atteindre le Juch, nous longeons la vallée par le sud pour nous arrêter près de Tal ar Roz afin d’ évoquer les occupations paléolithiques à Kervouster.
En effet, la présence d’une roche particulière, le grès lustré, (apte à remplacer le silex, absent du massif armoricain) et l’existence d’une vallée abritée à moins de 10 km de la mer a conduit les hommes du paléolithique (homo neanderthalensis) à développer une production d’outils bifaciaux.
Ces hommes étaient des chasseurs-cueilleurs, nomades, mais pas errants, ils se déplaçaient en petits groupes entre des points connus, qui présentaient un intérêt.

Poursuivant la route jusqu’à Guengat, après une pause « thé », la mairie nous a accueilli dans la salle qui abrite 4 vitrines archéologiques.
Les fouilles de Jean Monnier, directeur de recherche au CNRS, ont permis d’attester d’une occupation humaine intermittente entre -150 000 et – 40 000 ans. Un biface isolé témoigne d’une occupation plus ancienne (Acheuléen) vers – 400 000 – 300 000 ans. La plupart des outils issus des fouilles sont exposés à Rennes, Vannes… Cependant, les collections détenues à Guengat ne manquent pas d’intérêt : elles montrent la qualité des outils bifaciaux, parfois de forme sub-triangulaires, ovalaires, ou cordiformes et la progression quantitative et qualitative de certains outils (grattoirs et burins) au fil des 4 niveaux d’occupation, annonçant le Paléolithique supérieur.

Rentrés en passant par Sainte Brigitte, tout près du site de Kermouster ou Kervouster. Nous longeons la vallée par le Nord, jusqu’au Juch, avant de rentrer à Douarnenez.
Une trentaine de kilomètres, avec quelques côtes qui nous ont fait oublier la faiblesse des températures !

16 décembre – Six personnes  ont osé sortir leur vélo par une température de 3°…  Elles n’ont pas regretté leur témérité !
A l’aller, un petit crochet par Trémaria et Kerbrat, nous a permis d’éviter la départementale 7.

Déjeuner à Pors Lesven au soleil ! Devant nous, un mini  « Tas de Pois » et des mouettes….

Le retour a commencé par une belle montée, avant de retrouver du plat.  Petit arrêt à Beuzec, le temps de consommer un thé, un café ou un diabolo menthe.
Poursuite de la route le long de la côte, avec une vue époustouflante sur la presqu’île de Crozon.   
Au total,  41 km de bonheur partagé !

Véronique Garcion, texte et photos
France Triffault,  mise en page

Randos d’automne

4/11 – 6 participant(e)s pour la sortie pique-nique à Mesperleuc sur la commune de Plouhinec.
Partis par Confort où nous avons résolu l’énigme des niches vides du Calvaire : les statues ont été brisées et mutilées pendant la révolution, puis enterrées. Retrouvées en 1849, elles furent placées sur la façade ouest de l’église N/D de Confort ou du Réconfort. Façade ouest intéressante à plus d’un titre : des hauts reliefs représentent des caravelles et des poissons, ce qui témoigne de la participation des pêcheurs, armateurs et maîtres de barque au financement de la construction de l’édifice, aux côtés du seigneur de Rosmadec (1528)
Contournement de Plouhinec avec une superbe vue sur la baie depuis la route de la corniche. Pique nique à l’abri du vent de nord sur la plage de Mesperleuc, devant la scène très animée de la mer.    Retour par Perros, Keridreuff, la rive droite du Goyen, pour terminer par les petites routes de campagne jusqu’à Poullan sur mer. Bon bol d’air d’environ 42 km, sous le soleil !

11/11 – Temps magnifique en ce 11 novembre pour un parcours de moins de 30 km, mais sportif !
Nous nous sommes retrouvés à l’embouchure du Névet, qui tire son origine de Nemet/Nemeton – Nem = ciel, nom d’un bois abritant un sanctuaire druidique. Un nemeton étant un espace sacré des Celtes.  1ère difficulté avec une côte à 20% pour découvrir la baie de Douarnenez au-dessus de la plage de Trezmalaouen. Puis montée en direction de la fontaine St Germain, située dans un trou de verdure.
Poursuite sur Kerlaz où la chance nous a souri : des historiens présentaient les particularités de l’église St Germain, financée par les seigneurs du Névet, édifiée sur leurs terres au cours du XVIe siècle. 

Belle sablière dans l’église St-Germain.

Le bois du Nevet par Kerbellec jusqu’à la Chapelle St Pierre – XVIe siècle, sur un site qui fut à l’origine celui de la chapelle seigneuriale des sires du Névet, chapelle primitive  qui avait été délaissée et tombait en ruine.
Nous avons laissé nos vélos pour nous diriger vers la retenue d’eau du Névet près du premier manoir dont il reste les fondations. Très belle surprise pour les cyclistes devenus marcheurs !
A la fin du XIIIe siècle, les seigneurs du Névet construisirent ce château sur des terres dépendantes du fief épiscopal de Quimper sur la commune de Plogonnec. Suite à des conflits de droits et de juridiction pendant plus de 2 siècles, ils le démantelèrent pierre par pierre pour construire leur nouveau château, dont il n’y a plus aucune trace, à Lezargant sur la commune de Kerlaz.
Retour par Le Juch, une petite route qui offre une très belle vue sur le bois du Névet et la montagne de Locronan.

18/11 – Pors Peron et la Pointe du Millier vendredi dernier. Je n’ai pas eu de pluie, si on excepte 3 gouttes…

25/11 – Tromelin Mahalon – Pont Croix – Kermaria – Pors Lanvers
Par cette belle journée d’automne, nous avons décidé de faire un grand tour : environ 45 km.
Départ en direction de la vallée du Goyen pour apercevoir les moulins de Tromelin et de Lesvoyen par de belles petites routes en lacets avec de jolis talus pour atteindre Meilars,  Mahalon-Kerandraon et son pigeonnier.
Traversée de Pont Croix avec un arrêt devant l’entrée du Manoir de Trémaria.  Enfin Pors Lanvers et la Pointe du Millier par Kervoazec d’où l’on domine la Baie. Le fort coefficient de marée nous a donné de très belles vagues en spectacle. 

Véronique Garcion pour le texte et les photos
France Triffault pour la mise en page

Reprise des sorties pour la saison 2022-2023
le vendredi   et    1 mercredi sur 2

Un groupe de 7 personnes étaient présentes pour la 1ère sortie de vélo niveau débutant du mercredi 14 septembre.  20 km sur la voie verte jusqu’au Juch.

7 octobre, c’est à 10 cyclos – un record – que nous nous sommes retrouvés au parking de Keraho vendredi, pour gravir « la Montagne de Locronan »  sous un beau soleil. Malgré l’assistance électrique, « dur dur » les côtes et longues….. longues….!!!

Après un pique-nique au calvaire de la chapelle St Théleau, nous avons pu visiter cette chapelle du XVIè siècle, classée monument historique en 1914 

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28/10 – Beuzec Cap Sizun – Kastel Coz
(Oppidum de Castel Coz)  Nous étions 6 cyclistes, sous un soleil timide mais néanmoins présent. Direction Castel Koz par la route qui longe la mer. Nous avons pris le temps d’observer l’éperon rocheux, et de faire des hypothèses sur l’emplacement des douves et des talus. Les pierres qui recouvraient le rempart principal sont toujours bien visibles. Difficile par contre, d’imaginer la vie des 150 ou 200 familles qui auraient habité cet éperon aux IIe et Ier siècles avant JC, pas plus que leurs prédécesseurs du néolithique ou de leur successeurs de l’époque médiévale…
Le retour s’est fait par Kerlan et Kernevez Vihan, puis nous avons fait une nouvelle station à l’allée couverte de Kerbalannec Vraz.  
A peine 40 km : une petite reprise après 2 vendredis pluvieux.

France Triffault pour la mise en page