“Vélo loisir” de décembre

2 décembre – La météo nous a gâtés pour ce tour des moulins de Pont Croix, environ 42 km.

Premier arrêt au moulin de Trémaria avec une roue qui a un air de famille avec celle du moulin de Kériolet.
Changement de décor : du fond de la vallée, nous montons au sommet pour découvrir le moulin à vent de Kergroas.
Arrêt devant le mégalithe Saint Hilarion sur la route de Kergroas : très vieux mégalithe (entre 5000 et 3000 ans avant JC), mais pas très impressionnant.
Pique-nique sur les bords du Goyen à marée haute, sous un chaud soleil d’automne !

Puis remontée dans la vallée des moulins en direction de Sanspé. Plusieurs anciennes meules sont visibles : elles ne sont pas monobloc, mais assemblées comme des puzzles de pierres.


L’arc en plein cintre de la chapelle Sainte Espérance – Sanspé- a un décor qui fait penser aux systèmes d’engrenage des moulins.

Avant dernier arrêt,  le moulin à vent de Cosquer, avec son moignon d’aile et sa niche à la statue de la Vierge.

Et dernier cadeau, la plage de Pors Peron, déserte et sauvage.

9 décembre – Thème de la sortie : l’industrie de l’homme de Neandertal.

Froide journée d’automne, mais 9 cyclistes ont découvert les premiers habitants de Guengat.
Passés par Keralec et Kergouinec pour atteindre le Juch, nous longeons la vallée par le sud pour nous arrêter près de Tal ar Roz afin d’ évoquer les occupations paléolithiques à Kervouster.
En effet, la présence d’une roche particulière, le grès lustré, (apte à remplacer le silex, absent du massif armoricain) et l’existence d’une vallée abritée à moins de 10 km de la mer a conduit les hommes du paléolithique (homo neanderthalensis) à développer une production d’outils bifaciaux.
Ces hommes étaient des chasseurs-cueilleurs, nomades, mais pas errants, ils se déplaçaient en petits groupes entre des points connus, qui présentaient un intérêt.

Poursuivant la route jusqu’à Guengat, après une pause “thé”, la mairie nous a accueilli dans la salle qui abrite 4 vitrines archéologiques.
Les fouilles de Jean Monnier, directeur de recherche au CNRS, ont permis d’attester d’une occupation humaine intermittente entre -150 000 et – 40 000 ans. Un biface isolé témoigne d’une occupation plus ancienne (Acheuléen) vers – 400 000 – 300 000 ans. La plupart des outils issus des fouilles sont exposés à Rennes, Vannes… Cependant, les collections détenues à Guengat ne manquent pas d’intérêt : elles montrent la qualité des outils bifaciaux, parfois de forme sub-triangulaires, ovalaires, ou cordiformes et la progression quantitative et qualitative de certains outils (grattoirs et burins) au fil des 4 niveaux d’occupation, annonçant le Paléolithique supérieur.

Rentrés en passant par Sainte Brigitte, tout près du site de Kermouster ou Kervouster. Nous longeons la vallée par le Nord, jusqu’au Juch, avant de rentrer à Douarnenez.
Une trentaine de kilomètres, avec quelques côtes qui nous ont fait oublier la faiblesse des températures !

16 décembre – Six personnes  ont osé sortir leur vélo par une température de 3°…  Elles n’ont pas regretté leur témérité !
A l’aller, un petit crochet par Trémaria et Kerbrat, nous a permis d’éviter la départementale 7.

Déjeuner à Pors Lesven au soleil ! Devant nous, un mini  “Tas de Pois” et des mouettes….

Le retour a commencé par une belle montée, avant de retrouver du plat.  Petit arrêt à Beuzec, le temps de consommer un thé, un café ou un diabolo menthe.
Poursuite de la route le long de la côte, avec une vue époustouflante sur la presqu’île de Crozon.   
Au total,  41 km de bonheur partagé !

Véronique Garcion, texte et photos
France Triffault,  mise en page