Randos du vendredi avec Véronique

5 mai – Belle sortie sur Locmaria à Quimper, pour ceux qui n’ont pas eu l’opportunité de partir sur la presqu’île de Crozon : une bonne cinquantaine de km pour 5 participants.
La voie verte au mois de mai offre un cadre majestueux dans les dégradés de verts.
Non seulement les yeux sont à la fête, mais également les oreilles avec le chant des oiseaux et le nez avec une symphonie de parfums.

Arrivés à Locmaria sans encombre, nous avons commencé par la visite de Notre Dame de Locmaria. Cette église romane est l’une des plus vieilles du Finistère : elle a fêté ses 1000 ans l’an dernier.  A noter : La nef, sobre et harmonieuse, la poutre de gloire avec un Christ habillé, le chemin de Croix en faïence de Quimper.  Le cloître du 17e siècle est accolé à l’église. Les bâtiments du Prieuré, restaurés avec goût, forment un très bel ensemble.

A proximité, nous avons visité le petit jardin botanique, agencé comme au Moyen-âge. Les charmilles, les rosiers grimpants, les plantes médicinales, les essences ramenées d’Orient par les Croisés en font un jardin au charme particulier.

Comme à l’aller, nous sommes rentrés par la voie verte pour éviter le vent et les côtes…
Sauf pour ceux qui sont complètement blasés, ce fût un bel après-midi !

12 mai  – Partis à 4 et revenus à 3 …pas d’accident : juste un participant qui a été rappelé d’urgence. Beau temps et fortes rafales de vent.  Parcours de 60 km.
Passés par Locronan, nous avons continué jusqu’à Kergoat et déjeuné sur une aire de pique-nique avec vue sur le bois du Duc, pour continuer ensuite à travers la campagne en alternant route et chemin.

A Cast, nous avons pu visiter l’église, avec ses belles statues de granit, notamment celle de St Corentin. Dans l’enclos paroissial, la Chasse St Hubert sculptée au XVIe siècle mais non signée, est une œuvre unique en Bretagne : par les animaux expressifs, les hommes, la finesse de leurs traits, le réalisme de leurs mains et l’équilibre de la composition.  Réalisée en Kersantite, qui doit son nom au hameau de Kersanton, situé au fond de la rade de Brest , cette roche magmatique filonienne d’origine profonde et de teinte sombre, gris anthracite.
Nous avons ensuite ajouté une petite montée aux côtes grimpées précédemment pour aller voir la Chapelle St Gildas.  Dans un site d’une rare beauté, planté de magnifiques cyprès et semé de ruines druidiques, le calme et la sérénité invitent le promeneur à prendre du recul.

Rentrés par Quéménéven, territoire habité bien avant l’ère chrétienne comme en témoignent les découvertes datant de l’âge de Bronze : des tombes en coffre formées de 4 dalles en granite posées sur chant.  Retour par le sud du Bois du Duc.

19 mai – Pors Poullan – 7 cyclistes en ce week-end de l’Ascension. Nous avons évité la circulation en passant par Tromelin,  puis direction la Chapelle de la Trinité et Plozevet « centre ». Sur la place, les « Sonneurs de biniou », statue réalisée par René Quillivic.  Puis direction la côte et route côtière entre Porzambréval et Pors Poulhan. La Bigoudène de René Quillivic (clic) marque la limite entre le Cap Sizun et le Pays Bigouden.

Nous laissons les sculptures à leur immobilité et montons en direction du Menez Dregan. Petite déception : la brume a uniformisé le ciel et la mer.  Retour par Kersandy, Lambabu, Mahalon et Confort.  En tout, un peu plus de 40 km, un peu de fatigue et un bon bol d’air.

26 mai – Gourlizon-Plonéis –  Nous étions 6 pour cette sortie insolite qui alternait le vélo et la marche.  Partis en direction du moulin de Questel, nous avons poursuivi par Trézent et Gourlizon. Première découverte avec la chapelle de la Boissière, un petit bijou du XVIIe siècle en forme de diamant. A noter son cadran solaire.  Puis nous avons marché jusqu’à la fontaine de la Boissière, située très en contrebas au bord d’un ruisseau affluent du Goyen. Endroit paisible très apprécié.

Nous avons ensuite emprunté un chemin assez pentu en direction du manoir de Kerven. Rénové il y a une trentaine d’années, ce manoir du XVe, reconstruit au XVIIe siècle a fière allure. Une petite route sous les frondaisons nous a conduit au château de Marc’hallac’h (XIXe siècle). Il remplace un ancien manoir. La famille s’est illustrée aux Croisades, sous St Louis (1248). Direction Plonéis, sa fontaine aux armes des Kersauzon, avec St Gilles particulièrement émouvant, qui enlace sa biche. Église St Gilles et son clocher à balustrades. A Lanhoulou, il existait antérieurement un manoir. Mais ce qui retiendra notre attention, c’est la découverte par les archéologues de pilotis d’une cité lacustre du néolithique. Après la traversé à pied de cette zone humide, retour au Juch.

Véronique Garcion pour le texte et les photos

Rando du mercredi avec Claudine et Jean-Yves

25 mai  –  Un joli parcours de 25 km, sous le soleil,  vers la Pointe du Millier à Poullan s/Mer où nous avons visité le Moulin du Kériolet que certains ne connaissaient pas. Nous étions 5 pour cette sortie,  Françoise, Robert, Cécile, Claudine et Jean Yves.

Claudine Duchenne pour les photos
France Triffault pour la mise en page et le choix des liens

mardi 2 mai –  3 cyclistes se retrouvent au départ du Ris à Douarnenez  :  Marie-Paule, Jacqueline et Philippe. Claudine et Jean-Yves étant en soutien logistique pour une partie des bagages ! Nous nous retrouvons à l’Îlot de l’Aber pour pique-niquer et rejoindre ensuite, par la piste cyclable de Tal al Groaz, agréable et très bien entretenue,  notre hébergement au Club Léo Lagrange, Auberge de Jeunesse de Camaret dont nous apprécions l’accueil et la qualité des prestations. Environ 55 km parcourus pour cette première journée.

mercredi 3 mai – Marie-Paule ayant rejoint le groupe de marcheurs, nous sommes 4 pour démarrer en direction du Fret par la piste cyclable, et rejoindre ensuite  la pointe de Dinan en traversant de charmants villages, Kéréon, Goulien, pour retrouver le groupe de marcheurs et partager ensemble le pique-nique, soit 14 personnes !
~~                  Ce fut une belle rencontre chaleureuse, dans un cadre idyllique.               ~~

Ensuite, chaque groupe a repris sa route, pour nous le Cap de la Chèvre avec ses paysages à couper le souffle et des petits villages du « bout du monde », notamment le village classé de Rostudel. Le retour s’est effectué en passant par Morgat et la piste cyclable Crozon/ Camaret.
57 km parcourus pour cette seconde et belle journée qui nous a fait prendre des couleurs !

Jeudi 4 mai – Le temps n’étant pas de la partie nous avons décidé d’aller à pieds visiter Camaret pour ceux d’entre nous qui ne connaissaient pas, chapelle N/D de Rocamadour, Tour Vauban.  

 L’équipe au complet, 5 cyclos, nous avons pris la direction de la Pointe de Pen-Hir en vélo, mais les très fortes rafales de vent, la mauvaise visibilité nous ont fait changer de direction pour nous orienter vers la Pointe des Espagnols d’abord par le côté Ouest, le plus sauvage, pluie et vent se sont calmés. Mais la pointe du site étant inaccessible car en très « Gros Travaux », retour par le côté Est  plus «mouillé» et pas d’endroit pour pique-niquer…  Heureusement, à Roscanvel une crêperie a accepté de nous recevoir avec notre pique-nique. Cette pause nous a permis de visiter l’église St Eloi et ses magnifiques vitraux. Retour à Camaret par la piste cyclable. 42 km parcourus. 

La pluie s’étant arrêtée, nous avons posé nos vélos et «pédibus jambus» nous sommes allés voir les mégalithes de  l’alignement Lagatjar et les ruines du manoir Saint Pol Roux (Poète 1861-1940) qui se trouvent à 500 mètres de l’auberge.

vendredi 5 mai – Les conditions météo n’étant pas favorables nous avons décidés de rentrer par le même chemin qu’à l’aller avec un arrêt sur la piste cyclable pour aller voir la chapelle St-Philibert et retrouver Claudine et Jean-Yves pour un dernier pique-nique à Sainte Anne. Nous nous sommes séparés au Ris.   55 km parcourus pour cette 4ème et dernière journée.

 Prêts pour de nouvelles aventures ? 

Claudine Duchenne pour les photos
France Triffault pour la mise en page

7 avril – Une belle journée de printemps pour cette sortie au château du Guilguiffin à Landudec- 6 cyclistes pour un parcours de 37 km.
La cotation est entre 🚴🏻‍♂️🚴‍♀️ et 🚴🏻‍♂️🚴‍♀️🚴
Partis de  Pouldergat, nous avons traversé le Goyen au Moulin Vert où l’eau arrive en cascade. Les alentours du domaine du Guilguiffin sont extrêmement paisibles, aussi nous prenons notre pique- nique dans un bel environnement.
Au retour, nous avons testé un joli chemin non goudronné. En revanche, le château ne peut être admiré que de loin et partiellement  – on ne voit pas le rez de chaussée et les deux pavillons en légère saillie. Le style est simple, sobre et dégage une grande harmonie.
Le domaine du Guilguiffin est un site ancien, occupé dès les premiers siècles ; on a trouvé les vestiges de 2 villages. Par la suite, un manoir a été édifié par les seigneurs de Guilguiffin au XIVe siècle. Il a été successivement résidence principale des Guilguiffin, des Tyvarlen et enfin, des Ploeuc. C’est Nicolas Louis de Ploeuc, Conseiller au Parlement de Bretagne, qui fit édifier le château à l’emplacement du manoir. Les plans ont été confiés à l’architecte Nicolas Pochic. La construction dura 10 ans, de 1750 à 1760. Le château a désormais une vocation hôtelière. Sur Wikipedia, on peut découvrir son escalier monumental avec ses rampes en fer forgé.    

28 avril – Nous étions 6 pour parcourir environ 45 km et découvrir le patrimoine de Guengat de la fin du Moyen-âge et du début de la Renaissance. Nous avons d’abord aperçu la tour, vestige du manoir de Saint-Alouarn (XVI-XVIIème), une tour ronde sans toiture, qui compte 50 marches en colimaçon. Les bâtiments latéraux ne sont quasiment plus visibles. L’échauguette en encorbellement a été remontée sur une maison de Quimper.
Les St Alouarn restent dans l’histoire grâce à Louis qui est parti à la conquête des terres australes avec Yves de Kerguelen et qui a pris possession de l’Australie pour le compte du roi Louis XV en 1772.

Nous avons ensuite emprunté la voie verte et vu le moulin de St-Alouarn. Les petites routes nous ont conduits à un point culminant à 143 m, à la limite de Plogonnec. C’est sur cette butte que la famille noble de Guengat a construit son château. Il est mentionné pour la première fois en 1203. Cette butte est encore cernée de vieux murs en petit appareil, dessinant une terrasse de 75 m sur 60 m. La partie la mieux conservée est la courtine occidentale, haute de 4 m et limitée au nord par une tour de 6 m de diamètre. Celle-ci est munie de deux meurtrières adaptées aux armes à feu. Le domaine de Guengat s’étendait sur une cinquantaine d’hectares.  Retour de ce circuit par Le Juch.

Véronique Garcion pour le texte et les photos
France Triffault pour la mise en page

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