En route pour La Roche Bernard,

A 07h30 précise, les deux autocars grand tourisme de notre voyagiste « Visages du Monde » prennent la route avec la centaine de participants à ce voyage annuel Le Magnolia.

02h15 plus tard nous voilà arrivés sur le quai de la Douane en contrebas du village. Pour éviter de se mouiller, de l’autocar nous sautons rapidement dans le petit train qui nous amène au point de départ pour découvrir les vieux quartiers.

Chantons sous la pluie – Singin’ in the Rain ! (Il ne manque que la musique… tralala lalère, tralala, lala)

En haut, le gros du bourg, sur son promontoire rocheux. En bas, le joli petit port bordant La Vilaine. On fait remonter ses origines à l’an mille lorsque Bern-Hart, un viking, établit un donjon sur cet éperon, idéal site défensif. 

Après la présentation par notre guide de ce village d’à peine 700 habitants, armés de nos parapluies, nous arpentons les ruelles tortueuses des vieux quartiers et nous laissons surprendre par un monument, un panorama, un détail insolite.

Les vieux quartiers dont la plupart des bâtisses, datant des XVIème et XVIIème siècles, donnent aujourd’hui un côté pittoresque à cette ville. Autrefois, ce quartier servait de lieu de commerce et de stockage de marchandises.
Mais ce sont surtout les bâtiments médiévaux qui retiennent l’attention.

En témoignent ces quelques rues et leurs jolies surprises, on emprunte la rue de la Quenelle avec ses hautes maisons ornées de fenêtres taillées dans le tuffeau, puis le chemin du Ruicard.

Nous arrivons sur le « site du rocher » que nous gravissons pour son panorama. C’est un lieu chargé d’histoire car c’est en voyant ce rocher et ce site granitique que les fondateurs de la ville (probablement vikings) décidèrent de s’y installer. Il offre aujourd’hui une vue imprenable sur La Vilaine, les  ponts et le port de plaisance. Fait étonnant, nous pouvons observer deux imposants canons : ils proviennent en réalité du vaisseau « Le Juste » coulé lors de la Bataille des Cardinaux en 1759.

La Vilaine, fleuve paisible qui coule au pied de cette ville, a marqué l’histoire de La Roche-Bernard et des hommes qui ont pu l’exploiter. Amarrée au fond du vieux port, nous apercevons la plus grande concentration de vieux gréements de Bretagne avec la Flottille Traditionnelle de Basse Vilaine, dont un certain nombre est labellisé « Bateau d’Intérêt Patrimonial ».
Richelieu y fit construire La Couronne, un vaisseau considéré comme le prototype des navires de guerre de la flotte royale. 

Pour terminer cette promenade pédestre, on revient à la place du Bouffay : c’est ici que se dressait la guillotine après la Révolution et que se trouve toujours la maison du Canon ornée d’une horloge, d’un clocher et naturellement d’un canon. Ce dernier provient d’un vaisseau échoué en 1760 qui affronta les Anglais au large du Croisic.
C’est désormais l’hôtel de ville et, jusqu’au début du siècle, le lieu de rendez-vous des dockers en attente de déchargement.

Un peu moins exposé à la pluie, nous continuons par une visite avec le petit train. Au départ de la ville haute, nous sommes surpris par la vie commerciale de ce petit village. Un nombre important de commerces nous tendent les bras. Faute de temps, nous n’avons pas l’opportunité d’y entrer, mais finalement c’est peut-être mieux pour la carte bancaire…

Nous empruntons la rue de Nantes et passons devant la chapelle Notre-Dame, plus ancien édifice de la commune, a elle aussi été diversement reconvertie : premier temple protestant de Bretagne, elle servit de tribunal révolutionnaire et de grange à fourrage. 

Nous franchissons le pont métallique de 1960 dont le tablier est à plusieurs dizaines de mètres au-dessus de l’eau qui offre une vue panoramique sur La Vilaine.
Nous remarquons les ruines du pont du XIXe avec ses 2 imposants piliers détruits pendant la seconde guerre mondiale. Ce fut le premier pont à tablier en bois suspendu de France (1839).

Nous revenons vers la cité en passant par le port.

Enfin au sec : le nom du restaurant ne s’invente pas.

Un accueil chaleureux, un menu qui flatte les papilles, un service exemplaire dont les convives ont apprécié de manger chaud et ensemble. Bien réchauffé, les mines l’attestent, nous sommes conviés à rejoindre le ponton situé à quelques encablures du barrage d’Arzal. Mis en service en 1970, ce barrage est principalement destiné à réguler le débit de La Vilaine et à fournir de l’eau potable à la presqu’île guérandaise pendant la saison touristique. C’est un des rares barrages estuariens dans le monde.

Toujours au sec, nous rejoignons à pied le ponton d’embarquement pour notre croisière commentée. Nous en profitons pour faire la photo de famille.

La « Saurine », de la compagnie des Vedettes Jaunes nous emmène sur La Vilaine jusqu’à la Roche Bernard et retour. C’est l’occasion de découvrir les versants boisés du fleuve. Pour les plus imaginatifs, ils peuvent se prendre pour le viking qui découvrit la petite cité. Pour d’autres, rien ne vaut un bon bol d’air frais pour ne pas en rater une miette.

Bien que l’on ne ressent plus ici les effets de la marée, le fleuve ne fut pas aussi calme qu’espéré : vent et clapotis étaient bien présents. « Même pas malade », pouvons-nous entendre !

Pas facile la prise de vue !

Pour conclure, La Roche Bernard a su préserver son charme, son authenticité et un patrimoine exceptionnel.

Il est temps de rentrer à Douarnenez. Une journée appréciée par les participants qui n’ont pas manqué de remercier notre commission « Animations & Voyages ».

Guy Yan (photos et texte) – Marie-Joëlle et Guy pour la mise en page

Les photographes du Magnolia visitent la réserve du Cap Sizun

Le club photo a visité la réserve du Cap Sizun en compagnie de Yvon Lorgouilloux conservateur de la réserve, qui nous a fait découvrir les secrets de la lande.
Nous sommes repartis plus instruits en botanique, ornithologie, mais aussi en histoire de nos campagnes bretonnes.
L’identification des oiseaux de mer n’a plus de secrets pour le groupe.
Nous avons clôt la visite par un pique-nique à Ty Felix en compagnie de Yvon.

Site emblématique de Bretagne Vivante, la Réserve Ornithologique de Goulien a été créée en 1959, en même temps que l’association dont ce fut la première réalisation. Devenue depuis « Réserve du Cap Sizun », ses atouts se sont diversifiés. Si l’observation des oiseaux marins nicheurs  (fulmars, guillemots, cormorans, goélands …)  reste encore un élément majeur du site, surtout aux yeux du public, d’autres centres d’intérêts sont peu à peu mis en avant :

  • suivi des populations de Craves à bec rouge, de Grands Corbeaux, de Faucons Pèlerins
  • découverte de la flore spécifique des falaises, landes et pelouses diverses
  • conservation des écosystèmes, préservation des habitats et des espèces

La situation géographique du site, sur la côte nord très escarpée du Cap Sizun, à deux pas des Pointes du Van et du Raz, lui confère un aspect sauvage et grandiose qui séduit à coup sûr, même celui qui n’est pas spécialement naturaliste ! C’est un des espaces les plus plébiscités par les randonneurs du GR34 : un panorama exceptionnel sur la mer d’Iroise.
Les landes de la Réserve font l’objet d’une gestion durable axée sur le pâturage, cela leur confère une authenticité remarquable et une place de choix dans le paysage du Cap Sizun.
(extrait du site internet www.bretagne-vivante.org)

Pour découvrir les réserves naturelles du Finistère, n’hésitez pas à consulter le site internet : https://www.bretagne-vivante.org/Finistere

JeanPierre Parizet et Guy Yan (texte), Pennsardinphoto (photos).

Apéritif dinatoire aux clubs couture

Depuis le mois dernier, nos couturières se regroupent en deux clubs : le club « Couture » du mardi et le club des « cousettes » du jeudi.

Pour poursuivre l’activité après le départ de Ghislaine Le Bris, les personnes adhérentes à ces deux clubs eurent l’idée de partager leur savoir-faire. Pour cela, rien de mieux que d’organiser un apéritif dinatoire pour échanger sur les compétences de chacun, chacune, pour les mettre au profit de tous.

Quelques exemples de travaux émergent : Comment faire un ourlet ? Comment coudre une poche ?  Comment faire une boutonnière ? Découper un patron, utiliser une surjeteuse et bien d’autres choses encore…

Un programme pour la saison 2019/2020 est en cours de préparation.

Les petits plats ont régalé nos papilles.

Nous avons vécu un grand moment d’amitié. Merci à nos Couturières et Cousettes.

Guy Yan pour les photos et le texte

Les photographes du Magnolia en baie de Douarnenez

Du 22 au 25 mai, nos « Pennsardinphoto » ont participé au Distro en Baie de Douarnenez à la demande de l’association Optimiste 29 Handi-Cap-Ouest.

Le but et la mission de l’atelier photos étaient de faire un reportage de l’événement tout en ciblant tout particulièrement les bénévoles. Environ 10 personnes du club ont participé au reportage pendant les quatre jours. Nous avons pu embarquer sur quelques navires pour suivre les handicapés lors de leur balade en mer.

Sous la présidente de Chantal Delangle Müller, l’association Optimiste 29 Handi-Cap-Ouest possède le Richard Marika, un ancien fileyeur, d’une longueur de 19 mètres et de construction traditionnelle en bois permet d’accueillir à son bord des personnes en fauteuil, à mobilité réduite ou en difficulté sociale. Des aménagements de confort et de sécurité ont été réalisés et le Richard Marika, aujourd’hui complètement rénové, navigue en baie de Douarnenez.

N’hésitez pas à consulter leur site internet : http://optimiste29.free.fr/index.html

Jean-Pierre Parizet et Guy Yan (texte) Pennsardinphoto (photos)

Expo 2019 du club Photo

Mise en page France Triffault

Expo 2019 de nos peintres

 

La Mer

Paysages

Portraits

France Triffault pour les photos et la mise en page

Expo 2019 – Mosaïque et travaux manuels

Mosaïque

Peinture sur soie

Couture

Peinture sur bois

Broderie

Broderie Pascal Jaouen. Brodeur né le 19 mai 1962 à Quimperlé. Il a ouvert plusieurs écoles de broderie, écrit quelques livres, réalisé des créations sur mesure et des collections de prêt-à-porter d’aujourd’hui inspirées par les broderies bretonnes traditionnelles.
L’Ecole de Broderie d’Art Pascal Jaouen est ouverte aux débutant(e)s comme aux initié(e)s à partir de 8 ans, sans aucune connaissance préalable requise.
Elle propose des cours, de septembre à juin, sur près de 30 sites en Bretagne dont Quimper, Pont-L’Abbé, Pont-Croix, Locronan,
Au programme, qui change chaque année et chaque trimestre, différentes techniques de broderie couleur (broderie Glazig, passé empiétant, broderie Lunéville…) et de broderie blanche (jours anciens, richelieu, monogramme plumetis…)

Broderie Norvégienne ou broderie Hardenger

La broderie Hardanger est une broderie à points comptés et motifs découpés. Elle vient de Norvège, de la région de Hardanger.

Broderie Suisse.

La technique de la broderie Suisse consiste à reporter différents points sur du tissu Vichy. Sur ce tissu on remarque 3 couleurs dans les carreaux, un carreau plus coloré, un carreau plus pale et un carreau blanc.
Les points de broderie seront brodés sur les carreaux blancs ou sur les carreaux colorés suivant le modèle que l’on veut réaliser. On peut inverser les coloris entre le coton et le tissu c’est à dire que l’on peut broder avec un coton coloré sur les carreaux blancs et broder avec un coton clair sur les carreaux plus foncés.

Points Comptés ou point de Croix.

Très répandu dans le monde entier, point en forme de « X », brodé d’après un modèle en point compté appelé diagramme, ou sur une toile pré-imprimée. Il existe deux méthodes \ • la traditionnelle où chaque croix est formé l’une après l’autre : xxx xx xxxx par exemple.
• la danoise où l’on brode d’abord les demi-points du dessous à l’aller et les demi-points du dessus au retour pour former les croix : /// // //// à l’aller puis \\\ \\ \\\\ au retour, ce qui donne le même résultat : xxx xx xxxx.

Patchwork

France Triffault pour les photos et la mise en page