Mont Saint-Michel nous voilà !

19 septembre 2024, 06h45, quai de l’Yser, pas un ne manque à l’appel des 47 participants. L’autobus nous transporte jusqu’au bec d’Andaine à quelques encablures d’Avranches et plus  précisément à Genêts, village situé dans le département de la Manche.

Temps ensoleillé, 22°c, coefficient marée 115, vent légèrement porteur pour cette traversée de la baie dont la distance à vol d’oiseau est annoncée pour 6,5 Km. Un moment unique nous attend. 

Marc, notre guide, nous présente les consignes pour réaliser ce périple, notamment les dangers présents dus à la marée et ses courants, les sables mouvants, les difficultés à progresser dans cette étendue de boue qui fait naître du bien être en la foulant pieds nus.
Marc s’assure une dernière fois que tous les participants sont aptes à affronter les éléments. Tout le monde est prêt !
A l’approche de l’immensité de sable, nous quittons les chaussures. Ça y est, on ne peut plus reculer.

Et déjà, nous apercevons notre objectif dans une légère brume de chaleur.
Après une centaine de mètres sur le sable fin, nous sommes dans le bain, plus exactement dans la boue.

Chacun son rythme, nous progressons lentement. Marc nous « rassure » en précisant qu’il s’agit de l’échauffement et que quelques douleurs inhabituelles pourraient survenir. En effet, au fil des méandres coulants, cette boue que l’on rencontre dans les cures thermales nous colle à la peau. Mais là c’est gratuit, ou presque !
Avec la bénédiction de l’archange Michel, la traversée des coulants se fait en toute sécurité. Marc part en reconnaissance des sables mouvants. Une fois le chemin validé, il revient nous chercher. La consigne : faire bloc en se tenant serrés par les bras pour franchir les passages où le courant pourrait emmener facilement quelqu’un seul qui trébucherait. Aux bretons que nous sommes, cet alignement serré nous fait penser aux danseurs bretons qui se disposent pour un Hanter-dro ou une gavotte des montagnes.

A mi-parcours, une pause sur île de Tombelaine, chargée de légendes, est la bienvenue. Quelques barres énergétiques et nous repartons pour les quatre derniers kilomètres.
Nous aurons parcouru pas moins de 13 km. 

Nous terminons cette traversée par une vue inhabituelle sur le Mont. Les fortifications remarquables s’offrent à nos yeux. Inoubliable ! 

Le retour à l’autocar se fait par la navette ou à pieds (2,5 km) en n’oubliant jamais de se retourner fréquemment pour voir le mont s’éloigner. Une merveille !

Nous ne pouvons pas nous quitter sans remercier France pour l’organisation sans faille de cette belle journée et lui souhaiter un Joyeux anniversaire.
A j’oubliais, nous sommes arrivés au complet, mieux, une amie était venue nous rejoindre sur place. 

Et en prime, j’ajoute cette vidéo pour profiter de l’atmosphère ambiante.

Guy Yan  (texte et photos)
France Triffault (mise en page)